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Initialement, j'avais préparé un voyage aérien en Norvège avec le SR20 qui devait se dérouler mi juin afin de disposer d'une météo correcte et éviter la période de haute saison dans les hotels, nous ne réservons jamais d'hotels à l'avance.
La semaine précédant le départ, je commence à réfléchir à un plan B, car la météo reste exécrable sur l'Europe du Nord.
J'imagine donc une navigation vers Tanger via les Baléares avec un retour par le centre ouest de l'Espagne.
Je commence à rassemble la documentation : les cartes VAC sur le site AIS AENA, les Jeppesen GPS et une Enroute low altitude pour préparer les nav et un jeu d'anciennes ONC NPC pour avoir le relief sur les zones où je n'arrive pas à trouver des Jeppesen GPS.
Et je télécharge le tout dans l'IPad en conservant un backup papier au cas où.
La veille du départ, la décision est prise, ce sera l'Espagne.
Je rentre tous les plans de vol sur RocketRoute afin d'optimiser les phases de planifications et réserver le temps libre sur place au tourisme.
Samedi 9 Juin : Toussus - Barcelone
Nous partons à Toussus en début d'après midi après avoir nettoyé l'avion afin d'avoir la meilleure performance aérodynamique.
J'active le plan de vol et réserve un hotel à Barcelone avec l'IPad puis avitaillement à ras bord et nous décollons cap au sud. 
La météo est moyenne et on reste sous le plafond au FL45, puis le plafond descend lentement tandis que les contreforts du massif central apparaissent ainsi que les premières pluis, j'oblique d'une dizaine de degrés à l'ouest afin de garder assez de marge entre le relief et les nuages sans allonger trop le trajet qui est prévu pour 3:30.
Nous survolons Tulle puis la météo s'améliore assez nettement pour devenir presque ensoleillée vers Perpignan.
Je décide de remplacer le point PUMAL par ALBER (La Jonquera) afin d'éviter un passage vers 6000 - 8000 ft au dessus des Pyrrénées qui semblent pris par les nuages.
La météo se dégrade rapidement, le plafond descend subitement et je suis obligé de faire un 360° pour éviter d'entrer en IMC dans les nuages au voisnage du relief.
Premier contact avec le contrôle espagnol, très efficace en anglais mais qui se soucie peu des contraintes du VFR dans une météo dégradée à proximité d'un relief très accidenté.
On passe à l'ouest de Gérone en suivant approxiamtivement les VRP et en faisant du saute moutons avec les collines et cache cache avec les nuages, c'est chaud : pilotage à la main, heureusement que jusqu'à Perpignan, j'ai laissé le pilote auto faire le travail.
L'alerte de proximité de terrain sonne sans arrêt et le TCAS aussi car on est désormais très près de Sabadell l'aérodrome réservé à l'aviacion general.
Heureusement le terrain devient plus plat et en suivant l'autoroute, on arrive dans le tour de piste.
Il y a des habitations partout, impossible de ne pas les survoler (à 1000 ft) , mais ça ne gène personne apparemment.
La piste de Sabadelle parait courte : elle est très large !
Posé, refuelage dans la foulée afin d'éviter le faire le plein le lendemain durant la sieste dominicale.
RAS si ce n'est l'impression au crayon de la facture par le pompiste qui recopie l'écran du PC, bizarrerie qui préfigure la suite. Il est 19:30 Nous partons visiter Barcelone, le barrio gothico.
Diamnche 10 juin : Barcelone - Mallorca
Après une visite rapide des monuments Gaudi-esques, je dépose un plan de vol sur Son Bonet, car il semble y avoir une restriction avec de slots sur Menorca (Minorque), puis je réserve un hotel au centre de Palma.
Prévol, le dessous de l'avion est très légèrement gras, probablement l'échappement.
Décollage. La météo publiée est bien meilleure que celle preçue en vol, en fait sur les terrains c'est Cavok, mais les nuages accrochent le relief partout et impossible de monter, on est confinés à 1000 ft AGL et une bande cotière de 30 nm est interdite au VFR car dans les axes de Barcelona.
Nous remontons au nord à la recherche d'une trouée vers la mer, celle ci se présente enfin, du coté de la petite station balnéaire de Matero que nous survolons à 800 ft.
Enfin au dessus de l'eau mais subitement, nous entrons dans un banc de brume, j'enclenche le PA et on reste quelques minutes à 800 ft dans un coton blanc avec quelques trouées bleues en dessous et un vague soleil au dessus.
Impossible de placer un mot à la radio pour demander à monter. 
Finalement, Barcelone me change de fréquence, je perce dans le bleu et je suis autorisé à monter.
Ouf ! Dans l'autre sens vers Sabadell, ça aurait été juste infaisable.
Une demi heure, plus tard, nous appercevons la côte rocheuse occidentale de Mallorca, je vise la pointe nord pour effectuer un suvol de celle ci dans le sens nord sud.
J'indique ma route à Palma Approach qui a du mal à comprendre pourquoi je fais un tel détour, ben, pour voir le paysage en VFR, je ne suis pourtant pas le premier.
C'est splendide même avec un peu de soleil dans le nez, les photos et video se font par la fenêtre arrière.
Puis, arrive la pointe sud ouest, le point W, Palma me vectorise dans le relief pour éviter une zone Prohibée tout en restant à 1000 fr AGL, beau rodéo sur le relief.
Enfin le point N puis NN, et je bascule sur Son Bonet, le terrain d'aviacion general de Palma.
J'ai beau avoir préparé, je suis désorienté quelques secondes et pas question de passer au sud de Son Bonet à 3 nm de Palma de Mallorca Intl, donc j'effectue 2 boucles pour déterminer le sens du tour de piste et je me pose en auto information sur Son Bonet 123.5.
Le cap Formentor à la point Nord Ouest de Mallorca
Le cap Formentor et la baie de Pllenca au second plan
Port de Soller
La côte sud ouest
La panne
Je descend de l'avion afin d'achever le placement à la main et là, stupeur, l'avion pisse l'huile, on peut le suivre à la trace
sur la tarmac et rapidement une flaque d'huile de forme.
La jambe de train avant ainsi que le carénage et le dessous de l'avion ruissèlent ainsi que les antennes.
Sueur froide, on a eu de la chance : une fuite d'huile durant un survol maritime, combien reste t'il d'huile dans le carter ? la jauge donne 4 quarts, je donne un coup de démarreur, 3 pales passent et je vois la pression d'huile monter, je n'insite pas, le moteur a toujours été lubrifié. 
J'envoie un premier rapport au club par SMS puis quelques photos avec l'IPad afin que l'étendue de la fuite soit claire.
Je repense à l'impression de gras sous l'avion avant le décollage, surement un petit signe avant courreur.
Je vais me renseigner au bureau des opérations qui m'indique qu'un mécanicien aéro travaille dans le hangar voisin. Il est contacté et rendez vous est pris pour le lendemain à 11:00.
Nous partons à l'hotel nous détendre et faire une petite visite de la vieille ville en discutant des causes possibles, de la gravité, de la possibilité de réparer et de la suite du voyage compromise, voire d'autres idées sombres.
Lundi 11 juin : Mallorca
Ayant loué une voiture, nous arrivons à 11:00 pour rencontrer Guillermo, le mécanicien.
Par chance, il est disponible en ce moment et peut prendre en charge l'avion.
Vérification de l'huile, il reste 5.5, mise en route du moteur, pas de bruit suspect et je roule 50 m jusqu'au hangar de mécanique, on rentre l'avion.
Guillermo décapote, puis ne voyant rien, tout le compartiment moteur étant recouvert d'un spay d'huile, il nettoye le moteur avec un spray d''essence, une fois sec et propre, l'avion est ressorti pour un court essai moteur.
Puis analyse rapide : la fuite vient clairement du joint de la magnéto droite qui semble désérrée,mais finalement il apparait que le carter de celle ci est fendu.
Elle doit donc être remplacée.
La bonne nouvelle, c'est que le diagnostic est simple, une seule pièce défectueuse, pas de dégats collatéraux, en revanche la pièce est rare et chère. Les références de la magnéto sont relevées.
Guillermo se renseigne sur la disponibilité d'une magnéto droite et le club que je tiens informé tous les quart d'heure fait de même.
Il y a une magnéto au UK et par chance une à Toussus.
Celle ci est envoyée par Fedex aussitôt.
Il est midi. Nous nous échangeons toutes les adresses et coordonnées de livraisons et Guillermo range le Cirrus dans un coin du hangar. Il procédera au démontage de la magnéto le lendemain car il doit intervenir l'après midi sur un autre avion sur l'autre ile de Menorca.
Nous sommes rassurés quant au fait que nous ramènerons l'avion (en vol) en France et même pourrons peut être réaliser le voyage prévu.
Nous quittons l'aérodrome et passons en mode visite touristique. Ce sera la côte ouest (Soller).
Mardi 12 juin : Mallorca
Nous suivons par sms la progression du colis, ce qui nous permet de continuer la visite de l'ile : cap Formento et cala Figuera étant les hot spots de la journée.
Mercredi 13 juin : Mallorca
Le matin nous sommes dans le sud ouest à Port d'Andratx quand Guillermo nous apprend que la pièce a été livrée et qu'il commence son montage. Nous revenons rapidement à Son Bonet.
La magnéto est montée, et je procède aux essais sous la direction de Guillermo, tout semble normal à part une chute de tours plus forte que de coutume lors de l'essai magnéto, mais qui est acceptable d'après Guillermo.
Je l'aide à recapoter.
L'avion est de nouveau comme neuf et on complète le niveau d'huile.
Finalement, l'objectif de Tanger est encore faisable.
Mais cela nécessite un stop à Alméria car Son Bonet n'est pas douanier pour une sortie de l'espace Schengen.
L'incident de l'essence
Je demande le camion d'avitaillement en essence et les ennuis commencent : d'abord je dois renseigner mon numéro de passeport puis un numéro de TVA intercommunautaire dont aucun privé ou club français ne dispose
Mais en l'absence de celui ci, le logiciel du pompiste se bloque et pas d'essence.
Cela explique le micmac de l'impression manuelle de la facture à Barcelone, un pompiste arrrengeant pas comme celui ci. Discussion, le ton monte. Le pompiste reste sourd à tout, pas de numéro, pas de ravitaillement.
Je contacte le club par SMS. Le cas semble connu en France mais pas de solution officielle.
Il reste l'option de rentrer sur Perpignan, avec l'essence restant dans les reservoirs, c'est tout ce qu'on peut faire, on ne vas pas leur laisser un SR20 sans rien faire.
De toute manière, je suis trop énnervé pour piloter, donc j'annule tout et nous rentrons à l'hotel pour réfléchir calmement.
Je finis par obtenir tard le soir un n° qui permettra de débloquer le logiciel (et la situation) le lendemain matin.
Jeudi 14 juin : Mallorca - Almeria
Calmés et reposés, nous filons en taxi à Son Bonet et l'avitaillement se fait sans problème. Ouf !
Décollage dans la foulée, tout va vite, message en auto information sur Son Bonet, puis ouverture du plan de vol sur Palma Ops puis prise en charge par Palma Tower jusqu'à la sortie de CTR.
Nous sommes contraints de maintenir 1000 ft AGL jusqu'au point W (port de Andratx). Pas mal pour les gros plans.
Les belles villas au télé
Port de Andratx
La méteo est splendide, nous passons au FL65 au large d'Ibiza à la demande du contrôle, la météo est moins bonne sur Ibiza avec des petits nuages épars.
Puis, nous rejoignons la côte près d'Alicante et nous sommes contraint au transit à 1000 fr.
La côte est constellée de lotissements et de petites villes avec des tours d'habitation ou des resorts tous plus gigantesques les uns que les autres.
A l'arrivée à Murcia, le contrôle est très pointilleux, probablement pas de radar et à 1 ou 2 nm du point E se dresse une antenne de 1200 ft avec ses cables, on passe vraime
nt tout près, dans la brume, ça doit faire peur.
Puis le contrôle nous demande d'orbiter sur E pour laisser passer un avion en manoeuvre, àprès 3 360° nous sommes enfin autorisés à transiter.
Il y a 15 ans déjà, ils nous avaient contraints à la même procédure de retardement.
Le point E est en pleine zone urbanisée. Pas la peine d'une qualif hélico en Espagne pour voir de près l'urbanisacion. 
La cote jusque là basse, sabloneuse et bordé de marais salants devient minérale, la roche noire, le mélange des couleurs est superbe. Deci, dela, des industries lourdes bordent le rivage et parfois des complexes touristiques
La baie de Carthagèna (où se cachait la flotte espagnole avant Trafalgar)
Aguilas
Ses plages et ses industries
Nous laissons la baie de Carthagène, Aguilas et finalement Alméria et ses 3800 m de piste apparaissent.
En finale sur la 25 d'Alméria
Nous sommes seuls dans l'approche et d'ailleurs aucun autre avion ne fera mouvement durant l'heure qui suit.
L'aérogare immense est déserte et il faut discuter avec les vigiles pour trouver la sortie, heureusement un loueur de voiture est ouvert et nous louons une voiture, qui nous permet de visiter Alméria et son Alcazaba puis Tabernas et ses décors de Western (un must pour les fans de Sergio Leone) et le lendemain la sierra de Alpujarra.
Fan de Sergio Leone, je ne résite pas à queleques photos :
Nous arrivons à El Paso
Franck arrive au rendez vous
Qui es tu l'Harmonica ? Aie Je me suis fait arrêter 
Vendredi 15 juin : Almeria - Salamanca
Décollage en début d'après midi, il faut tout de suite monter à 6500 ft pour passer un col de la Sierra Nevada et continuer ensuite vers l'Ouest de Madrid. Nous perdons le contact radio et plus aucune fréquence de Madrid Control ne nous répond.
La campagne andalouse
La campagne est magnifique, plutôt verdoyante, signe d'une humidité plutôt anormale dans le centre de l'Espagne.
Nous cherchons un passage vers 7500 ft dans la sierra à l'ouest de Madrid, puis c'est la descente rapide vers Salamanca qui est à 2600 ft
Nous sommes encore seuls dans le circuit et nous n'avons pas vu un seul avion en vol de la journé.
Salamanca est la base de lutte contre l'incendie et héberge des hydravions encore équippés de moteurs à piston en étoile ainsi que d'une école de pilotage équipée en B33 et B55.
Le gestionnaire des opérations, très sympa nous explique en spinglish la marche à suivre pour le lendemain et nous appelle un taxi.
Salamanque est une ville étudiante très animée et une ville d'art magnifique qui ne peut que s'appercevoir en une journée. Il est clair que l'or des Incas a été investi dans la pierre à Salamanque et le résultat est remarquable.
Samedi 16 juin : Salamanca - Pamplona
Nous décollons en milieu de journée pour Bordeaux mais avec la quasi certitude que Pamplona sera notre destination finale car la météo ans le golfe de Gascogne est très mauvaise et San Sebastian est en conditions VFR marginales.
Vu les montagne environnantes, cela signifie bouché.
Le décollage est un peu long, les 4000 ft d'altitude densité se sentent bien. La visibilité est incroyable et les couleurs du paysage sont magnifiques.
Nous suivons à la radio la conversation entre Vittoria et un VFR anglais qui tente de passer sans succès.
Nous annonçons donc un déroutement sur Pamplona, qui est un terrain enserré dans un relief accidenté avec une approche très intéressante.
Les éoliennes de Pamplona
Je discute avec les anglais qui tentaient de passer à San Sebastian, il venaient de Gibraltar avec un DR220 et tentaient de passer avec un petit GPS comme seul moyen radio nav, sacrés anglais !
Dimanche 17 juin : Pamplona - La Rochelle - Toussus
Réveil tôt, car la météo est souvent meilleure le matin. Nous arrivons à l'aérodrome, et biens sûr nos anglais sont déjà partis. Le ciel est toujours aussi clair et l'option semble être de passer on top à Biarritz.
Après la mise en route du moteur, le contrôle m'indique qu'un délai est nécessaire avant de rouler, renseignement pris un petit liner doit décoller prochainement. Je peste car la remise en route du moteur est souvent délicate après 5 mn d'arrêt, vu qu'on ne sait pas si le moteur est chaud ou froid.
Effectivement, il était chaud et je noie le moteur. Je n'insiste pas, je sors de l'avion, il y a de l'essence par terre.
Je pousse l'avion de 2 mètres à main pour éviter de mettre le feu à l'essence lors de la tentative suivante, que je fais plein pauvre, là, ça ne démarre pas nons plus.
J'attends 10 mn et relis le manuel de vol pour appliquer à la lettre la procédure plein pauvre, le moteur finit par démarrer et nous décollons.
Nous passons avec San Sebastian, la météo au sol est moyenne, mais excellente on top vers 4000ft.
Les nuages blancs garnissent les plis de la montagne et le spectacles est magnifique.
Puis nous appercevons Biarritz dans les trous des nuages qui s'agrandissent et finalement les nuages disparaissent.
Vers Arcachon, une petite brume de mer apparait et compromet les photos.
Nous changeons notre destination finale pour La Rochelle auprès d'Aquitaine Info.
Nous descendons dans l'estuaire de la Gironde et survolons l'ile d'Aix, fort Boyard et finalement atterrissons à La Rochelle.
Fort Boyard
Déjeuner sur le port.
Au nord de La Rochelle
Puis décollage en milieu d'après midi dans un ciel très clair et retour vers Toussus sans soucis sauf que Toussus est très encombré : nous devons patienter 3 mn aux alentours de RBT. Le TCAS nous signale de nomreux spots ambres et le contrôleur ralentit sympatiquement un avion plus lent afin d'éviter que nous arrivions simultanément en base 25.
Ca nous change de l'Espagne ou à part à Barcelone, on ne croise que très peu d'avions en vol.
Conclusion :
La redondance des équipements sur les avions permet de faire face à de très nombreux incidents et dont certains comme la rupture du carter de magnéto sont rarrissimes. 
Pourtant nous avons perdu presque 2 litres d'huile et 1h devol supplémentaires auraient pu venir a bout de la réserve d'huile et stopper le moteur, il y a toujours un moment ou l'incident peut devenir critique.
Le petit signe avant coureur (quelques traces grasses sur le dessous de l'avion) aurait du m'intriguer plus.
Il convient pour des survols longs au dessus de zones inhospitalières d'être très méticuleux durant la prévol.
J'ai passé beaucoup (trop) de temps durant la portion de survol maritime entre Palma et Alméria à surveiller les instruments moteurs, pas compèltement rassuré sur la fuite d'huile.
Un grand merci à Guillermo de Son Bonet et à Jacques et Serge du club pour leur support durant ces moments un peu difficiles à gérer et qui nous ont permis de finir ce périple à peu près comme planifié.
L'usage d'un IPad pour de grands voyages simplifie beaucoup la vie car on n'a besoin que de lui et d'une carte IFR enroute low altitude à l'hotel pour préparer les vols, déposer les plans et effectuer les réservations d'hotel pour la prochaine escale. On laisse le reste de la documentation dans l'avion.
Le survol de l'Espagne permet de mieux comprendre ou visualiser l'ampleur des constructions réalisées depuis une vingtaine d'années, aussi bien les infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires que les construction privées, lotissements et autres complexes hoteliers, et malheureusement également de constater leur sous emploi actuel.